Agathe Celeyrette est agrégée de lettres classiques. Après plusieurs années dans des collèges difficiles en région parisienne, c’est aujourd’hui dans un lycée de Nice qu’elle transmet à ses élèves son amour de la littérature. La passion des mots l’anime depuis toujours et, bouleversée par une histoire vraie qu’on lui a un jour racontée, elle décide d’en faire le point de départ de son premier roman Rappelle-moi d’oublier. Elle partage désormais son temps entre l’écriture et l’enseignement. Une femme in vitro est son deuxième roman.
Rappelle-moi d’oublier – Résumé
C’est l’histoire vraie d’une vieille dame juive qui reconnaît chez un antiquaire une statuette en bronze qui a appartenu à sa famille des années avant, avant la guerre, avant sa déportation, avant la mort des siens.
C’est l’histoire d’une enquête menée par cet antiquaire pour reconstituer le parcours de cet objet et découvrir les douloureux secrets qu’il cache, une quête de vérité qui va l’amener à interroger sa propre vie.
C’est l’histoire d’un homme un peu perdu, à la recherche de lui-même, l’histoire des femmes qui croisent son chemin et le bousculent dans ses certitudes.
C’est une histoire de mémoire aussi, et d’oubli. Que reste-t-il au bout des souvenirs qu’engloutit peu à peu la maladie d’Alzheimer ? Comment retenir, au bord de l’amnésie, le passé qui disparaît peu à peu ? Comment rappeler ce qui jamais ne doit être oublié ?
Les histoires et l’Histoire s’entrelacent, les drames individuels et la tragédie de la Shoah, hier et aujourd’hui, dans ce récit palpitant et émouvant dont l’intrigue tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.
Une femme in vitro – Résumé
Ce roman donne à entendre la voix d’une femme qui va commettre un meurtre. La voix d’une femme banale qui raconte l’histoire de son corps, sa chair, son sang, ses larmes, ses blessures, ses douleurs, ses jouissances, ses frénésies boulimiques et ses cicatrices invisibles.
La voix d’une fille mal dans sa peau que la médecine a déclarée stérile et qui entreprend avec son mari ce chemin fait d’attente, de souffrances, d’espérances et de désillusions, d’autant plus cruelles que sans cesse renouvelées, qu’on appelle la Procréation Médicalement Assistée.
Ce roman commence par un crime et s’achève sur une naissance.
Et c’est pourtant le même événement…
Tout en évoquant les étapes du parcours de la PMA, qu’elle a elle-même entrepris pour avoir sa fille, Agathe Celeyrette pose ici sans tabou la question de la féminité et du rapport au corps : Etre une femme, qu’est-ce que cela veut dire ?