

Guillaume GALADORHME, né en 1980 en principauté de Monaco, est un geek assumé depuis que Willow a traversé son écran cathodique et que Batman l’a attaqué depuis un rayon de la bibliothèque municipale. Son goût pour le fantastique, affûté à coups de haches et de magie, de films, de jeux vidéo et de bouquins, l’a conduit à peaufiner depuis des années des histoires mêlant amour pour son pays, mystères épiques, expressions surannées et humour décalé.
Les chroniques de moc (tome 1) – sang de trolls sur la neige
D’aucuns disent que je suis le meilleur enquêteur de Moc. Je suis le seul aussi, mais ça, il ne faut pas trop l’ébruiter.
C’est d’ailleurs pour ça que la maréchaussée de ma cité-État fait appel à mes services depuis six mois pour une macabre affaire d’enlèvements. Selon à peu près tout le monde, c’est la faute des trolls. Pour ma part, je pense plutôt à un sorcier du genre costaud qui aurait décidé que le concept de nuit blanche ne s’appliquerait pas uniquement à la quantité astronomique de neige qui nous tombe sur la truffe.
Comme je ne suis pas suffisamment occupé, j’ai accepté de filer un coup de main à mon meilleur pote nain dans son trafic d’artefacts en provenance du sud. Pour avoir voulu jouer les intermédiaires, je me retrouve avec une petite fille sur les bras, victime de l’attaque d’un troll, qui serait apparu comme par magie.
Mon seul souci, c’est que je n’y connais pas grand-chose en magie.
Et en petite fille non plus à vrai dire…
Les chroniques de moc (tome 2) – au nord, c’étaient les dragons
Des clients, j’en ai déjà collectionné une belle série. Des paysans, la princesse de Moc, et même un mort, une fois.
Mais je crois que là, j’ai décroché la timbale : un dragon, et pas n’importe lequel, le grand protecteur de Moc en personne. Il propose une récompense folle pour une mission très particulière : retrouver son héritier encore dans son œuf. Vous vous imaginez qu’avec ce genre de bestiole, le concept de « montagne d’or », c’est tout, sauf du figuré. Et comme je suis sur la paille, difficile de refuser.
Me voilà donc parti avec un nain chafouin à cause du retour sur ses terres, une stagiaire bien trop curieuse, un chat habile de la hache, un barbare un peu dérangé, un voleur trop sympa pour être honnête, le tout prêt à traverser le nord de la terre de Wui pour nous rendre au-delà des montagnes du Kavadrach.
Tout le monde sait que les meilleurs pour la chasse à l’œuf, ce sont les lapins de Konshengarhet. Évidemment on n’en a pas.
Mais s’il n’y avait que ça comme problème…
